Comment expliquez-vous cette métamormorphose du club depuis votre arrivée en 1987 ?
"A l’époque, le club n’était géré que par des bénévoles. Au fil du temps et des montées successives de l’équipe première, il a fallu changer d’organisation. Nous nous sommes énormément structurés, professionnalisés. Aujourd’hui, l’USOM emploie une vingtaine de salariés".
Comment êtes-vous parvenu à faire, de votre centre de formation, l’un des plus performants de France ?
"Un centre de formation est une structure obligatoire dans un club professionnel, exigée par les règlements fédéraux. Tout a commencé lorsque notre équipe de minimes a atteint un niveau national. Elle a par la suite alimenté l’équipe première du club qui s’est hissée au plus haut niveau avec des joueuses formées à 90% à Mondeville. Aujourd’hui, notre centre est peut-être le meilleur de France. C’est une pépinière très performante. La preuve, sept joueuses sur les treize que compte le groupe pro aujourd’hui en sont issues".
Comment expliquer votre présence au plus haut niveau français depuis 1996, un cas unique dans la région ?
"Il faut saluer les collectivités locales qui, dès notre montée au plus haut niveau, nous ont permis d’être présents parmi l’élite et de jouer sur les parquets européens dès 1998. La construction d’équipements sportifs comme la halle Bérégovoy y a également contribué".
La présence de l’USOM sur la scène européenne rapporte-t-elle de l’argent au club ?
"Pas directement. Mais cela nous aide énormément auprès de nos partenaires privés. En jouant au niveau européen, nous leur proposons des rencontres très intéressantes. Et cette année, nous verrons évoluer à Mondeville huit filles qui ont participé à la finale olympique de cet été. C’est dire le niveau".
Quelles sont vos recettes ?
"Nous sommes subventionnés par les collectivités à hauteur de 30% de notre budget. Le reste repose en grande partie sur les partenaires privés qui sont, malgré la crise, toujours présents et nous permettent de boucler un budget annuel global de 1,75 million d’euros. La masse salariale des joueuses, toutes charges confondues, représente 1,15 million d’euros".
Combien de temps allez-vous rester à la présidence de l’Usom ?
"Si je n’éprouvais plus de passion pour ce club, je ne serais plus président. Pour le moment, je suis toujours là. Il faut d’abord s’atteler à trouver un successeur, parce que l’investissement personnel est énorme. J’ai la chance d’être à la retraite et de pouvoir consacrer beaucoup de temps au basket".
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