En tête pendant presque l’intégralité de la rencontre, il s’est fait dépasser en fin de match sans qu’il n’ait eu quoi que ce soit à se reprocher. "On s’est fait voler comme jamais je n’ai été volé en 25 ans de carrière, peste Christian Le Moal. C’est du vol caractérisé, mais du vol bien fait."
De la bouche de l’entraîneur caennais, d’habitude si mesuré, ces propos prennent tout leur sens. C’est encore plus vrai quand ils sont assortis d’une statistique : Bordeaux a tiré douze pénaltys quand Caen n’en a eu que trois. "Il y a le gros et le petit", gronde Christian Le Moal. Sur le terrain, pourtant, la différence fut loin d’être frappante entre le mastodonte girondin et le promu normand. Le Caen HB a fait mieux que tenir la dragée haute à son puissant adversaire.
"On a été meilleurs dans le jeu, dans l’intensité, dans le coeur. J’ai aimé ce qu’ont produit mes joueurs et je leur tire mon chapeau." Privé de son meilleur buteur Omar Benali, Caen a compté jusqu’à trois buts d’avance mais ne disposait pas d’une avance suffisante au moment de conclure le match.
Les Vikings ont la Coupe de France pour oublier la déception. Ils affronteront Rouen (N2) en lever de rideau de l’équipe de France, jeudi 1er novembre dans la capitale haut-normande. Un "match de gala", certes, mais un match à gagner avant tout.
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