"Sur 15 représentants du Conseil Général, le Président n’a proposé qu’un seul siège pour les élus d’Alternance 76. Un seul siège, alors que l’opposition représente plus d’un tiers des élus du Conseil général !" s'est insurgé Pascal Martin, après l'annonce de la composition de cette future Agence technique départementale, dont la mission sera d'épauler et de conseiller les maires du département en matière d'ingéniérie publique.
Face à ce qu'ils nomment un "déni de démocratie", les élus d'Alternance 76 ont donc décidé de ne pas siéger dans la nouvelle agence. Par ailleurs, le centre-droit voit dans sa création une tentative de la gauche "d'évincer l'Association Départementale des Maires (ADM76) et mettre sous tutelle politique les communes du département".
Une attitude "déplorable" pour Didier Marie
Didier Marie, le président (PS) du Conseil général de Seine-Maritime, n'a pas tardé à répondre, rappelant que le groupe Alternance 76 s'était "systématiquement opposé à la création" de la dite agence. "J’ai par ailleurs proposé à l’ADM de disposer d’un siège au sein du collège 'expert' de son conseil d’administration. J’ai également accepté de restreindre le champ de compétence de l’ATD 76 et de ne pas intervenir dans les domaines de la formation et du conseil juridique compte tenu de l’intervention de l’ADM 76 dans ces domaines auprès des communes".
Didier Marie n'a pas mâché ses mots :"Il est déplorable de constater l’instrumentalisation politicienne que cherche à en faire le groupe Alternance 76. Le véritable mépris est celui qu’il oppose aux maires de toutes convictions qui ont constaté que les agences techniques départementales apportaient une réponse utile aux besoins des communes en termes d’ingénierie publique."
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