L’enfant se confie : ce n’est pas la première fois. Cette affaire réveille d’horribles souvenirs, ceux de l’une de ses tantes qui aurait été abusée, 23 ans plus tôt, par leur père. En outre, le grand-père aurait caressé une autre de ses petites filles, plus âgée, entre janvier et mars 2009.
Deux ans et demi plus tard, le grand-père comparaissait devant le tribunal correctionnel de Rouen.
“Pour jouer”
“Je lui ai fait une chatouille. Oui, c’est vrai, pour jouer, a répondu le retraité. Le juge : “Reconnaissez-vous être passé sous la culotte ?
- Oui, aux fesses, pour jouer !
- Vous lui avez demandée de ne pas parler de ce qui s’était passé. Etait-ce vraiment un jeu ? Que représentait-il pour vous ?
- J’ai été élevé comme cela. Je n’ai jamais considéré cela comme un interdit jusqu’à ce que mon fils porte plainte.
- Plus tard, dans la procédure, la victime dénonce des faits plus graves…
- On parlait de sexualité. J’ai supposé qu’elle voulait un rapport avec moi. Je lui ai dit que ce n’était pas possible.
- L’enfant a expliqué que vous l’aviez fait monter sur une caisse et qu’elle avait senti quelque chose d’humide posée sur ses fesses...
- Je suis impuissant”.
“Le grand-père, c’est celui qui chérit et protège, a rappelé le procureur. Ce n’est pas celui qui agresse”, Les deux victimes demeurent bouleversées. Comment faire confiance après une telle trahison ? Le prévenu ne s’est pas excusé.
Les experts rendent compte de troubles psycho-sexuels avec une tendance à la tyrannie sexuelle qu’il imposerait aux enfants et petits-enfants.
Le 22 octobre, au tribunal correctionnel de Rouen, le prévenu a été condamné à deux ans de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de 3 ans.
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