Déjà, leur association de défense a été déboutée par le tribunal administratif de Caen, car elle n'est pas déclarée d'utilité publique.
A titre individuel, une quinzaine de ces riverains s'est donc lancée dans une bataille juridique individuelle. Pour commencer, devant ce même tribunal administratif de Caen. Celui-là même qui a autorisé l'implantation de GDE.
Le 9 août dernier dans un courrier, le préfet de l'Orne leur a fait savoir qu'il n'est pas hostile à cette action. De son côté, GDE estime que les individuels n'ont pas plus à agir que les associations. Pourtant, certains d'entre eux ne sont séparés du site d'enfouissement que par un simple fossé.
De nouvelles manifestations
Aujourd'hui, ces riverains attendent de savoir si cette démarche sera "recevable" par le tribunal, où s'il devront aller plaider leur cause devant la Cour d'Appel de Nantes, voire le Conseil d'Etat...
Leur priorité ? Faire entendre leurs arguments sur le fond, quelle que soit la juridiction. Par exemple sur la non-recevabilité d'un document du Conseil général de l'Orne, signé de son seul président, sans consultation de l'assemblée. Ca n'est pas l'autorité qui avait compétence qui a pris la décision.
Aujourd'hui, géomètres et hydrogéologues sont sur le terrain, mandatés par les opposants à GDE. Une étude d'impact économique est en cours. De nouvelles manifestations sont envisagées et les politiques seront encore et toujours sensibilisés.
Ensemble, les riverains aiguisent leur argumentaire, autour de leur avocat, Maitre Gérad Wéber, du barreau de Strasbourg.
Ecoutez-le ci-dessous:
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