Inondations et autres catastrophes climatiques amènent certaines familles à renoncer à la maison avec sous-sol complet. Généralement, il s’agit de pavillons aux surfaces moindres bâtis sur des terrains plus petits ou escarpés. A une époque où le foncier est cher, la maison à étage l’emporte sur le plain pied.
Place au bioclimatisme
Bien que la nouvelle réglementation thermique ne prenne effet qu’en janvier prochain, les particuliers favorisent déjà un système constructif énergétiquement performant. "Nous prenons en compte l’environnement et l’exposition du terrain, l’orientation de la maison et plaçons les vitrages aux endroits bien orientés", explique l’architecte. Le respect de cette nouvelle réglementation induit un surcoût. Il s’agit de concilier contraintes urbanistiques, thermiques, financières et envies esthétiques . "Notre rôle est d’interpréter les règlements. Il ne faut pas laisser les gens dans un projet idéal sans tenir compte de ces aspects mais les accompagner en intégrant et en hiérarchisant leurs demandes."
Cette réglementation engendre un appauvrissement architectural des nouvelles constructions. La tendance est aux architectures dites contemporaines : maisons à toit terrasse, à toit à pente douce, à ossature bois. Et demain ? L’architecte tranche en faveur d’un développement de maisons groupées intergénérationnelles. Ainsi, des propriétaires ont acheté récemment ensemble un terrain sur lequel ils ont fait bâtir des maisons jumelées avec jardins privatifs et partagés.
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