Faut-il détruire pour reconstruire ? Diviser les parcelles ? Face à cette problématique foncière, aux difficultés économiques et énergétiques, de nombreuses villes de l’agglomération souhaitent freiner l’étalement urbain en densifiant leur centre-ville. A la Neuville Chant d’Oisel, un nouveau quartier a vu ainsi le jour face à la mairie.
On divise les parcelles
Depuis trois ans, la Crea participe au programme de recherche nationale BIMBY (Build in my back Yard : construire dans mon jardin). Cette expérimentation s’inscrit dans la droite ligne du Grenelle de l’Environnement. Saint-Etienne du Rouvray, Malaunay, Roncherolles-sur-le-Vivier et Montmain, y participent.
Elle se veut une alternative au grignotage agricole, à la construction de lotissements ou de ZAC en proposant une autre conception de l’urbanisme. "A Roncherolles sur le Vivier, le potentiel de divisions parcellaires est estimé à la moitié des objectifs des nouveaux logements que la commune doit créer", indique Caroline Oria, responsable de la politique locale de l’habitat à la CREA.
La division parcellaire amène une nouvelle offre de terrains ou de maisons sur le marché. Ils sont plus petits, mais correspondent aux besoins d’une clientèle qui jusqu’à présent était obligée de quitter l’agglomération. Guillaume Coutey, maire de Malaunay, souhaite maîtriser l’évolution de la commune. "L’architecte réalise une esquisse de ce qui pourrait être fait du terrain". Ainsi, à partir d’une parcelle de 1.200 m2, il peut être plus intéressant de bâtir et vendre deux maisons jumelées plutôt qu’une seule et grosse bâtisse.
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