9 novembre 1989, 18 h 55 : en conférence de presse devant les journalistes étrangers, le porte-parole du comité central du PC est-allemand, Günter Schabowski, annonce que les citoyens de la RDA ont désormais la permission de voyager hors du pays. C'est un séisme dans les deux Allemagne. Une heure après, une foule gigantesque s'amasse le long du Mur, au poste-frontière séparant les deux Berlin. A 23 h 30, la foule scande « Ouvrez la porte ! ». Les militaires est-allemands cèdent. Une marée humaine se rue dans Berlin-Ouest, où l'accueille une autre marée humaine. Le Mur est tombé. Pourquoi?
« Cétait un geste désespéré dun régime qui cherchait à sauver les meubles », expliquent les historiens. Le système communiste est-allemand fléchissait depuis cinq ans et vacillait depuis un mois. Ne tenant que par la tutelle soviétique, lAllemagne « socialiste » était condamnée par leffritement de lURSS sous Gorbatchev. Le régime de RDA avait le choix : ou bien tenter lépreuve de force contre les foules est-allemandes qui réclamaient la liberté ; ou bien capituler. La première solution, ( à la chinoise ») était impossible à cause de la défaillance du protecteur russe. Ne restait que la seconde solution. Cela aboutit à la minute historique où la barrière du poste-frontière berlinois sest ouverte...
Dominos géants
Qui a ouvert cette barrière? Vingt ans après, lidentité du soldat nest toujours pas connue. Cela na dailleurs guère dimportance, soulignent les historiens : « Cétait un phénomène de masse, tout le monde y a participé. Et cest la beauté de la chose : tout le monde y était, tout le monde a fait sa part, certains en sabstenant simplement de réagir – et ce sont eux qui ont permis à lévénement de se produire. »
Samedi dernier 7 novembre, un millier de dominos géants, bloc de polystyrène de deux mètres de haut, ont été disposés sur le tracé de lancien Mur de Berlin aujourdhui disparu. Ce lundi 9 novembre, vingtième anniversaire de la chute du Mur, les dominos symboliques ont été renversés un à un. Le premier la été par Lech Walesa, lancien dirigeant du syndicat polonais Solidarnosc qui contribua puissamment à la ruine du système soviétique en Europe.
Nicolas Sarkozy est venu lui aussi commémorer. Sur son site Facebook, il raconte comment il sétait trouvé à Berlin le 9 novembre 1989, avec François Fillon et Alain Juppé, et comment il y était allé de son coup de pioche pour aider à détruire le Mur, aux côtés de milliers de Berlinois. Sarkozy commente : « Les retrouvailles du peuple allemand sonnaient la fin de la guerre froide et le début dune période de grande liberté en Europe. »
La liberté nexclut par les perplexités. LEurope est une en 2009 : mais elle est incertaine de son avenir.
« Cétait un geste désespéré dun régime qui cherchait à sauver les meubles », expliquent les historiens. Le système communiste est-allemand fléchissait depuis cinq ans et vacillait depuis un mois. Ne tenant que par la tutelle soviétique, lAllemagne « socialiste » était condamnée par leffritement de lURSS sous Gorbatchev. Le régime de RDA avait le choix : ou bien tenter lépreuve de force contre les foules est-allemandes qui réclamaient la liberté ; ou bien capituler. La première solution, ( à la chinoise ») était impossible à cause de la défaillance du protecteur russe. Ne restait que la seconde solution. Cela aboutit à la minute historique où la barrière du poste-frontière berlinois sest ouverte...
Dominos géants
Qui a ouvert cette barrière? Vingt ans après, lidentité du soldat nest toujours pas connue. Cela na dailleurs guère dimportance, soulignent les historiens : « Cétait un phénomène de masse, tout le monde y a participé. Et cest la beauté de la chose : tout le monde y était, tout le monde a fait sa part, certains en sabstenant simplement de réagir – et ce sont eux qui ont permis à lévénement de se produire. »
Samedi dernier 7 novembre, un millier de dominos géants, bloc de polystyrène de deux mètres de haut, ont été disposés sur le tracé de lancien Mur de Berlin aujourdhui disparu. Ce lundi 9 novembre, vingtième anniversaire de la chute du Mur, les dominos symboliques ont été renversés un à un. Le premier la été par Lech Walesa, lancien dirigeant du syndicat polonais Solidarnosc qui contribua puissamment à la ruine du système soviétique en Europe.
Nicolas Sarkozy est venu lui aussi commémorer. Sur son site Facebook, il raconte comment il sétait trouvé à Berlin le 9 novembre 1989, avec François Fillon et Alain Juppé, et comment il y était allé de son coup de pioche pour aider à détruire le Mur, aux côtés de milliers de Berlinois. Sarkozy commente : « Les retrouvailles du peuple allemand sonnaient la fin de la guerre froide et le début dune période de grande liberté en Europe. »
La liberté nexclut par les perplexités. LEurope est une en 2009 : mais elle est incertaine de son avenir.
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