Septembre 2011, R. L. sort de prison pour aller vivre chez sa petite amie. En juin dernier, le couple se sépare. R. L., désemparé, se réfugie dans un hôtel miteux du centre-ville. D’abord héroïnomane, il se fait dealer. Chaque semaine, il achète 10 grammes d’héroïne : la moitié est destinée à la revente, l’autre à sa propre consommation.
Le 17 septembre, le dealer, dénoncé par un client, est interpellé quartier du Vieux-Marché. Il a en sa possession 5 grammes. Dans sa chambre, les enquêteurs récupèrent une "bonne" trentaine d’autres grammes, un pistolet, une balance et 530€ en liquide.
"Je consomme à nouveau de l’héroïne. J’ai des problèmes d’alcool et suis sous traitement Subutex", explique-t-il aux policiers. La revente finance sa consommation. L’arme ? C’est pour se défendre, car l’hôtel serait "mal fréquenté".
Pas de peine plancher
Le 9 octobre, le tribunal a écarté la peine plancher de 4 ans en raison des efforts de soins fournis par l’inculpé. Ainsi, ce dernier, récidiviste, a été condamné à 3 ans de prison dont 2 ans avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de 3 ans. "Si vous êtes, à nouveau, mêlé à une affaire de stupéfiant, vous serez en récidive de récidive ce qui portera la peine plancher à 7 ans", a prévenu le juge.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.