Quel est le rôle de ce conseil de surveillance ?
"Comme son nom l’indique le conseil de surveillance surveille ce qui est fait par la direction de l’établissement. Il est informé de tout ce qui concerne la vie de l’établissement, son bilan comptable, son budget. C’est un lieu où l’on voit passer tous les grands sujets s’y rapportant."
Comment se porte le CHU en ces temps difficiles ?
"C’est un bel établissement qui se porte plutôt bien malgré une situation qui n’est pas évidente. Le CHU a réussi à atteindre l’équilibre financier, ce qui n’est ni simple, ni même courant aujourd’hui. Il a reçu pour cela une aide de l’Etat, mais surtout de très gros efforts de réorganisation ont été consentis par l’établissement et le personnel, depuis deux ou trois ans. Au niveau régional, la situation est difficile. Les indicateurs de santé ne sont pas bons, puisqu’on parle de surmortalité. En outre, toutes proportions gardées, nous disposons de moins de ressources que d’autres régions alors que la population est dans une situation plus délicate."
Quels sont ses points forts et ses points faibles ?
"La recherche est un des atouts du CHU de Rouen. Il est très bien évalué, dispose d’une unité de recherche Inserm et ses chercheurs sont publiés dans des revues reconnues. Un point à améliorer concerne les urgences. Mais il faut savoir que le CHU de Rouen est le troisième établissement de France pour son nombre de passages. Avec un tel flux, et malgré toutes les améliorations apportées, la situation est parfois difficile. Cependant, toutes les enquêtes de satisfaction que nous avons pu faire se sont révélées très positives."
Quels sont ses projets ?
"Ils sont nombreux, et je citerai le plus important pour le développement du CHU : le projet-phare visant la densification du site rouennais. Il s’agit de surélever l’anneau central afin d’y rapatrier un certains nombre de services techniques et médicaux et d’y emménager certains services de Bois-Guillaume. Le but est d’améliorer la prise en charge du patient et d’éviter de nombreux aller-retours. Le dossier est excellent mais le projet est coûteux : 150 millions d’euros, dont 100 millions auto-financés. Il faudrait que l’Etat en finance 50 millions. Nous attendons une réponse. S’il le faut, nous le découperons en plusieurs phases. Ce qui est sûr, c’est que ce projet est vraiment arrivé à maturité et qu’il est essentiel pour l’avenir du CHU. Personne n’est prêt à l’abandonner."
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