La direction de la TCAR, touchée depuis début octobre par une grève "perlée", a pris sa plume et livre son point de vue sur le conflit qui semble s'enraciner avec la CGT. "Les raisons de ce conflit trouvent leurs origines dans des demandes d’augmentation significative des salaires, accompagnées d’une réduction du temps de travail. Dit autrement, la CGT revendique une amplitude de travail à 11h00, ce qui serait unique en France, à comparer avec une amplitude de 11h30 actuellement, le tout accompagné d’une augmentation de 2,4 %", rappelle l'entreprise de transports publics de l'agglomération rouennaise. L'amplitude est le temps entre le début de la première période et la fin de la seconde, lorsque une journée de travail d'un conducteur est découpée en deux périodes, ce qui arrive "environ 30 fois par an", selon la TCAR.
La direction affirme parallèlement avoir proposé une augmentation de salaire moyenne "entre 1.000 et 3.000 euros nets par an". Selon elle, à demi-mot, le blocage actuel des négocations doit être imputé à la CGT, qui "agite le chiffon rouge de la sécurité des voyageurs et de la qualité du service, ainsi que le spectre des licenciements et de la sous-traitance".
La TCAR assure qu'il n'y aura pas de licenciements, évoquant une "désinformation". Toutefois, "l’augmentation de l’amplitude conduira l’entreprise à réduire le recours à l’intérim". Quant à la sous-traitance, elle est "pratiqué(e) dans tous les réseaux de France (et) est un mode d’organisation naturelle dans notre métier".
Dans son communiqué, la direction réaffirme "sa volonté de rechercher une issue au conflit".
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