Un mois plus tard, le même mode opératoire est utilisé pour atteindre, à l’aide d’une corde lisse, la salle où aboutissent les pneumatiques dans lesquels sont déversées les espèces des caisses du magasin. Mais cette fois, les nouvelles alarmes mises en place font fuir les malfaiteurs. Deux hommes, qui répondaient de cette tentative jeudi 18 octobre devant les juges, avaient été identifiés par des traces ADN laissées sur une clé Allen pour l’un, et un emballage de piles pour l’autre.
Le premier, R. R, 21 ans, explique que dans son activité de mécanicien, il utilise ce genre de clé et que celle-ci lui a été dérobée. Il a bien sûr omis d’ajouter qu’il avait été déjà condamné, alors qu’il était mineur, pour trois vols commis selon le même mode opératoire. Le second, M. O, 28 ans, chauffeur-livreur à Aubervilliers (92), fait valoir que son métier l’entraîne à manipuler bien des objets. Il aurait donc utilisé celui en question sur son lieu de travail. Le tribunal a rejeté les demandes de relaxe des deux comparses.
Il a condamné M.O à trois ans de prison, dont un avec sursis, et R.R à deux ans ferme.
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