Un mois après sa nomination au poste de délégué général aux énergies marines renouvelables en Basse-Normandie, François Piquet s’est rendu à Dublin pour mesurer concrètement le développement de cette filière. S’il y fut beaucoup question d’hydroliennes, c’est, depuis son retour à Caen, l’énergie éolienne “offshore” (c’est à dire au large), qui accapare ses journées.
En 2020 tournera à une dizaine de kilomètres devant Courseulles-sur-mer et ses voisines un bataillon de 75 hélices de forte capacité, aux dimensions impressionnantes. Elles pèseront chacune 500 tonnes, leurs pales mesureront 150 mètres et l’ensemble pilier-pales atteindra près de 180 mètres de haut! "C’est une première dans l’offshore français", s’enthousiasme François Piquet.
Un débat public dès le début 2013
Le parc d’éoliennes représente une emprise de 50 km2. La puissance cumulée de celles-ci devrait être de 450 mégawatts (6 par éolienne), de quoi alimenter l’équivalent de 500.000 habitants. Une enquête publique devrait être lancée au plus tard en février 2013. Elle durera quatre mois. "Nous devons veiller à la participation du public pour connaître le ressenti des riverains. Nous reprendrons les remarques qui pourraient être émises sur ce projet", explique François Piquet.
Plates-formes flottantes
Chez les acteurs industriels concernés par le projet, la réflexion va bon train. L’expert naval DCNS étudie la possibilité d’installer les éoliennes au large de Courseulles sur des plateformes flottantes. Tandis que le consortium Eolien Maritime France, après appel d’offres, composé de la branche Energies nouvelles d’EDF, de Dong Energy Power et de la filiale offshore du groupe WPD, élabore techniquement son ambitieux plan.
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