Deux amis de toujours, au bord de la faillite, tentent un dernier coup en réunissant sur scène toutes les stars qui les ont fait vibrer dans les années 80 : inspiré d'une histoire vraie, Stars 80, mercredi en salles, mise sur la nostalgie d'une époque pailletée et révolue.
Ce sont Richard Anconina et Patrick Timsit qui enfilent le costume de ces deux producteurs, dont les yeux pétillent à l'évocation du clip de Sabrina (Boys, boys, boys), et qui embarquent sur un coup de bluff toutes leurs idoles un peu fanées sur les routes de France.
Cookie Dingler, Peter & Sloane, Desireless, Jean-Luc Lahaye, Emile & Images, François Feldman : tous ceux qui ont fait la bande son des eighties ont accepté de se prêter au jeu des caméras.
"Pour nous, c'est fabuleux", affirme dans un sourire Cookie Dingler, en tête des hits à cette époque-là avec Femme libérée. "C'est la tournée qui a tout déclenché. Une tournée improbable. Le film, c'est la cerise sur le gâteau". Mais "ce n'est pas moi qu'ils sont venus chercher, c'est ma chanson", reconnaît-il sans amertume, lors d'une avant-première à Aix-en-Provence.
Un vrai sujet de comédie
Thomas Langmann, qui signe le scénario à quatre mains avec Karine Angeli, affirme que l'histoire de ces ex-stars n'a rien de triste, "bien au contraire". "C'est un vrai sujet de comédie", avec des chanteurs qui sont devenus au fil du tournage "de vrais acteurs", dit-il.
"Le film les sert et les rend beaux", ajoute celui qui porte le projet depuis près de trois ans, entre négociations des droits des chansons et évolution du scénario.
Pour Jean-Luc Lahaye, qui pousse très loin la caricature de lui-même, l'intelligence du producteur est d'avoir eu "suffisamment d'autodérision, de tendresse et de respect", pour ces stars des années 80, à qui il a demandé la même capacité à rire de soi.
Peter et Sloane en pleine scène de ménage dans un bistrot : les premières scènes du film sont loin d'être flatteuses.
"Si on se prenait au sérieux, plus personne ne serait là pour nous écouter", balaie d'un revers de main Patrick Hernandez, dont le Born to be alive va bientôt fêter ses 33 ans.
Tous s'accordent à reconnaître que ce retour sur le devant de la scène est une chance formidable. Et un succès que Cookie Dingler explique ainsi : "Les années 80, ce sont les dernières années avant les choses graves. Avant le Sida. Ce sont les dernières années insouciantes".
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