Un premier extrait intitulé Comme une femme, une adaptation de Just Like a Woman, est disponible au téléchargement depuis le 20 août.
Le chanteur français n'a jamais caché son admiration pour Bob Dylan, véritable inspiration depuis son adolescence et sa découverte de Like a Rolling Stone. Référence absolue, Dylan éclipse Les Beatles et les Rolling Stones aux yeux du chanteur : "Par rapport à eux, il paraissait plus littéraire et il faisait vraiment ce qu'il voulait; il se moquait des conventions, il enregistrait des chansons de cinq/six minutes ou parfois plus, il avait une attitude de rocker, qui bousculait tout sans tenir compte des codes. Je ne percevais pas directement l'engagement politique, je le devinais dans sa façon de chanter pleine de morgue et de mordant, on se disait qu'il ne devait pas chanter des fadaises à l'eau de rose. Puis je me suis mis à étudier ses textes et découvrir qui il était. J'ai appris l'anglais avec les textes de Dylan", précise l'artiste dans le communiqué de la maison de disque.
Ce n'est pas la première fois que Francis Cabrel reprend des chansons Bob Dylan. Il avait déjà adapté Shelter from the Storm (S'abriter de l'orage) dans son album Les Beaux dégâts, et She Belongs To Me (Elle m'appartient) dans Des roses et des orties.
Pour l'artiste, la difficulté s'est concentrée sur la traduction. Cabrel a souhaité conserver l'esprit des chansons, sans pour autant traduire mot à mot. "Dylan surcharge d'images, il condense un maximum. Dans une même phrase il peut y avoir cinq ou six images fortes, et le français ne permet pas la même compression que l'anglais. La leçon que donne Dylan dans son écriture est celle de la fluidité et de la rime intelligente, perpétuellement rebondissante. J'ai privilégié cette fluidité à la traduction ultra précise."
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