Les résultats de l’étude menée par le caennais Gilles-Eric Séralini sur la toxicité des OGM, contestée par six académies scientifiques nationales d'Agriculture, de Médecine, de Pharmacie, des Sciences, des Technologies et Vétérinaire.
Dans un avis, elles estiment que l’étude "ne permet aucune conclusion fiable", en raison de "nombreuses insuffisances". Les académies estiment qu'en raison de nombreuses insuffisances de méthodologie et d'interprétation, les travaux pilotés par Gilles-Eric Séralini "ne peuvent remettre en cause les études ayant précédemment conclu à l'inocuité sanitaire du maïs transgénique NK603", mais dans le même temps, elles reconnaissent ne pas avoir organisé une "expertise approfondie".
Ces six académies critiquent également la méthodologie statistique employée pour évaluer la fréquence de survenue de tumeurs chez les rats. Enfin, elles jugent que le choix des animaux utilisés, qui seraient naturellement sujets à des tumeurs, "est sujet à caution".
Les résultats des études du chercheur caennais avaient été publiés en septembre. Ils démontraient un risque accru de tumeurs par des rats qui avaient consommé du maïs transgénique NK603 et un herbicide contenant du glyphosate de Monsanto.
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