Depuis mon arrivée à Caen, j'entends régulièrement parler de la Colline aux oiseaux. Pourtant, je n'avais encore jamais pris le temps de m'y promener. C'est désormais chose faite, et cette première visite a été marquée par une expérience inattendue : l'essai du tout nouveau parc d'aventures AccroCamp, et de son parcours d'accrobranche.
Pour rejoindre l'AccroCamp, il faut d'abord gravir la colline, ce qui constitue un premier défi sportif. En cette journée ensoleillée de vacances scolaires, le site est animé : les enfants sont nombreux à évoluer entre les arbres, baudrier sur le dos. Je suis un peu amusée de me retrouver parmi eux, moi aussi, sur le point de tenter l'expérience. Romain Leforestier, le responsable du parcours, me rassure : le site est conçu pour tous les âges. "Il y a trois niveaux de difficulté pour que chacun puisse trouver sa place", explique-t-il. Cela faisait longtemps que je n'avais pas enfilé de baudrier ni manié de mousquetons. Un peu hésitante, je choisis le parcours vert, un niveau intermédiaire. Je découvrirai plus tard qu'il s'adresse surtout aux enfants et adolescents, mais cela me convient parfaitement pour une reprise en douceur, d'autant plus que la peur du vide peut parfois m'envahir. Avant de commencer, tout le monde doit visionner une courte vidéo sur les consignes de sécurité : pas plus de trois personnes sur une plateforme, deux maximums par atelier, toujours bien vérifier son équipement… Je souris et plaisante avec les autres participants, sans me douter que le test allait arriver bien plus vite que prévu. A la fin de la vidéo, un animateur nous demande en souriant : "Comment s'appelle la personne qui vous a expliqué les consignes ?" Oups. Je n'ai pas été très attentive. Heureusement, tout est repris à l'oral, avec bonne humeur !
Une fois cette étape validée, je m'élance. Le parcours s'élève à environ cinq mètres du sol. Ce n'est pas vertigineux, mais suffisant pour ressentir quelques sensations. Entre équilibre, concentration et légers frissons, l'expérience est ludique. Je passe la première passerelle, puis une deuxième bien plus technique, où il faut s'agripper à une sorte de poutre suspendue dans le vide. Quelques obstacles encore, et me voici à la tyrolienne. Dans l'excitation, la jeune fille qui s'élance avant moi perd sa basket ! Elle ne pourra la récupérer qu'une fois le parcours terminé, mais heureusement pour elle, le câble suspendu est la dernière étape. Je saute à mon tour… quelle sensation de liberté ! La prochaine fois, j'aborderai le parcours avec plus d'assurance (mais peut-être pas les yeux fermés, ce ne serait pas très sécurisé).
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