Elle n'est pas encore officiellement candidate. Mais Marine Caron se tient prête pour 2026. La centriste, désormais chez Horizons, le parti de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, a dévoilé une liste de soutiens de son mouvement Rouen A'Venir, du nom de son groupe d'opposition au conseil municipal. Une soixantaine de signataires adhèrent à la démarche, de la droite au centre en passant par la société civile. Y figurent notamment l'ex-député de la République en Marche Damien Adam, le multiple candidat à la mairie et avocat Patrick Chabert, le président des Républicains en Seine-Maritime désormais vice-président de la Région, Jonas Haddad, la sénatrice centriste Catherine Morin-Desailly, mais aussi l'ex-socialiste et ex-président de la Métropole Rouen Normandie, Frédéric Sanchez, qui a rallié Horizons.
Une ligne rouge à l'extrême droite
Figurent aussi sur cette liste des chefs d'entreprise comme Pierre-Vincent Langlois, qui présidait une association de commerçants, ou Gilles Kindelberger, le directeur de Sénalia. Patrick Herr, ancien patron et fondateur de l'Armada fait aussi partie des soutiens. De quoi donc limiter le nombre de listes à droite. Le grand rassemblement s'arrête à la rupture avec ses anciens alliés, Pierre-Antoine Sprimont ou Franque-Emmanuel Coupard la Droitte qui n'ont pas caché leurs accointances avec des partis d'extrême droite. Pas question en tout cas de répéter le fiasco de la droite et du centre en 2020, partis divisés entre la liste de Jean-Louis Louvel, celle de Jean-François Bures et celle, déjà à l'époque, de Marine Caron.
Reste à bâtir le projet et à trouver les arbitrages et lignes communes entre les différentes tendances de ces soutiens de Rouen A'Venir, avant de désigner officiellement la tête de liste, qui ne fait guère de doute, pour proposer une "alternative crédible et durable" à la gauche aux affaires au conseil municipal. L'heure est pour l'instant au constat dans le communiqué diffusé par Marine Caron. "Rouen mérite mieux", est-il écrit avant d'embrayer sur la critique de "17 ans de gestion par la même équipe municipale. Rouen stagne. Pire, Rouen s'enlise, se déclasse, n'attire plus et a aujourd'hui besoin d'une véritable respiration démocratique".
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