Elodie Gaignon est devenu pompier à 18 ans, à la caserne Canada de Caen. Vingt ans et de nombreuses interventions plus tard, elle nous partage son regard sur la ville.
Vous connaissez la ville de jour
comme de nuit…
"En tant que pompier, on découvre la ville sous tous ses aspects. On vit des moments joyeux parce qu'on n'intervient pas que dans des situations dramatiques mais on est aussi parfois confrontés à une réalité plus dure, avec des gens plongés dans la misère, qui se sentent seuls. On voit vraiment tout, même les côtés les moins visibles de Caen."
Quel est le lieu qui vous tient
particulièrement à cœur ?
"J'adore le château ! Il y a des points de vue magnifiques. Je me souviens de ma toute première intervention en exercice là-bas : quand on m'a montré la vue sur les toits de Caen, avec tous les clochers, j'ai trouvé ça superbe."
S'il fallait choisir une période de l'histoire de Caen à revivre, laquelle serait-ce ?
"Le tout début des pompiers à Caen ! Je crois que ça remonte au début du XXe siècle. Avant la caserne Canada, les pompiers étaient rue Daniel Huet, mais la caserne a été détruite pendant la guerre. C'est une période qui m'intrigue, j'aimerais bien en apprendre plus."
Comment imaginez-vous
la ville dans 30 ans ?
"J'aimerais que la ville garde son côté festif et vivant. C'est ce que je préfère à Caen : les spectacles de rue, les rassemblements… Ce qu'ils préparent tout au long de l'année pour le Millénaire de la ville, par exemple, je trouve ça génial."
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