La scène s'est déroulée le 12 août dernier, dans une salle polyvalente de Saint-Paër,avant de se conclure devant les juges il y a quelques jours. La famille était réunie. Alors que la soirée bat son plein, un jeune homme se met à convulser. Etat éthylique ? Crise d’angoisse ? Nul ne le sait. Sa famille, inquiète, appelle les pompiers.
Tandis que l’une d’eux procède aux premiers soins, le malade la repousse violemment. La femme, surprise, tombe lourdement à la renverse.
Incompréhensions
Peu après, le jeune homme s’apprête à monter dans le véhicule de secours. Alors que le pompier s’approche pour l’aider, le malade lui assène un violent coup de tête. Le secouriste a le nez cassé. Le jeune est dans un tel état d’excitation qu’ils doivent s’y mettre à plusieurs pour le sangler. Le transport au CHU de Rouen s’avère tout aussi laborieux.
Insultes, menaces de mort… Le convoi s’arrête en cours de route. L’un des trois secouristes, écoeuré par tant de hargne, demande à être relevé. Le lendemain, le jeune homme, originaire de Barentin, est pris en charge par la gendarmerie. Sa sœur, témoin, déclare aux forces de l’ordre : "Le pompier a été très professionnel. J’ai trouvé lamentable que mon frère lui mette un coup de tête".
Le 5 octobre dernier, le prévenu a été condamné à 140 heures de travail d’intérêt général.
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