Le bras de fer se poursuit entre l'Etat et la Fédération nationale des Ports et Docks CGT au sujet de la réforme des retraites. Le syndicat majoritaire chez les ouvriers dockers et travailleurs portuaires, notamment sur les ports du Havre, de Rouen et de Cherbourg, avait suspendu son mouvement de grève lundi 17 mars, afin de poursuivre les négociations jugées alors "constructives" avec le gouvernement.
Pénibilité et amiante
Cependant, après une nouvelle réunion avec l'Etat et des représentants d'employeurs lundi 24 mars, le syndicat juge dans un communiqué que les propositions du gouvernement ne sont "pas satisfaisantes dans l'immédiat". Opposé à la réforme de 2023, il demande des aménagements pour les dockers et travailleurs portuaires, en raison de la pénibilité de leurs métiers et de l'impact de l'amiante sur leur santé. La Fédération a formulé des propositions et menace, sans avancée d'ici lundi 31 mars, de reprendre la grève.
Ports morts le 2 avril si…
Parmi les actions annoncées : 72 heures d'arrêt de travail les mercredis 2, jeudi 3 et vendredi 4 avril, associées à une journée "ports morts" mercredi 2 avril, pour empêcher toute entrée ou sortie des marchandises sur les terminaux. Pour les semaines suivantes, des périodes de 48 heures d'arrêt de travail sont envisagées. Cela s'ajoute à l'arrêt des heures supplémentaires et shifts exceptionnels, dès le 1er avril… Sauf accord d'ici là avec le gouvernement.
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