Le Festival du film canadien, organisé depuis douze ans par l'association Ciné-Deep, revient du jeudi 27 au dimanche 30 mars au cinéma Megarama de Dieppe pour sa 12e édition. Une sélection de films récents, produits ou réalisés au Canada est présentée. L'événement réunit 16 longs métrages : sept fictions en compétition, trois documentaires, deux reprises, deux séances spéciales, un film de clôture, un film scolaire et 16 courts-métrages.
Un festival dédié au cinéma canadien
"C'est un festival dédié au cinéma canadien. Il permet à tout un chacun de découvrir le Canada via le prisme du cinéma", explique Guillaume Dauzou, programmateur du Festival du film canadien. "Le public est mélangé aux professionnels du cinéma." Les cinéphiles "vont découvrir des films qui viennent d'ailleurs et rencontreront réalisateurs, comédiens et producteurs", poursuit-il.
Sept films de fiction en compétition
Cette année, sept films de fiction sont en compétition. Un jury de professionnels composés d'acteurs, actrices, réalisateurs et réalisatrices, se réunira. Et cette année, il sera présidé par l'actrice et réalisatrice Noémie Lvovsky. Tous devront faire en sorte que chaque film soit regardé avec le même niveau de justesse. "On ne veut pas donner une liste de critères techniques. On veut que le jury parle avec le cœur", assure-t-il. Une chose est sûre, un grand prix et un prix coup de cœur seront décernés. "Dans la liste des prix à attribuer, je leur laisse une grande liberté. L'an passé, il y a eu un prix de la meilleure actrice et pas du meilleur acteur, par exemple." Le palmarès aura lieu pendant la cérémonie de clôture débutera dimanche 30 mars dès 19h.
Un village canadien et des rencontres
Devant le cinéma Megarama de Dieppe, un petit village canadien met à l'honneur la culture canadienne. On peut y boire et manger, acheter des livres et des œuvres d'art. "On proposera des rencontres gratuites comme celle autour du film Vil & Misérable issu d'une bande dessinée." Le cinéaste et l'auteur de la bande dessinée échangeront avec le public sur "comment passer de la bande dessinée à un film".
D'autres rencontres sont aussi prévues autour de documentaires. "Cette année, une des grandes causes du gouvernement, c'est la santé mentale", indique Guillaume Dauzou. Billy raconte l'histoire d'un artiste schizophrène et Comment entendre à travers une feuille de métal, "parle de la consommation par injection. Des films remuants émotionnellement et supportés par la présence des réalisatrices et d'une docteure en médecine".
Pour en savoir plus sur la programmation, rendez-vous sur le site officiel du festival.
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