Antoine Akrich Langnel, étudiant de Rouen de 22 ans, est ambassadeur depuis un an pour l'association One, cofondée par l'artiste Bono et qui lutte contre l'extrême pauvreté.
D'où est venu votre engagement ?
"Je pense que mon engagement s'explique par ma sensibilité depuis des années face aux enjeux climatiques et de défense des minorités de manière large. Dès le collège, je signais des pétitions d'Amnesty international. Les réseaux sociaux sont aussi un bon outil pour en savoir davantage sur ce qu'il se passe dans le monde. Ma formation de juriste m'a aussi permis de mieux appréhender ces problématiques à travers l'étude du droit international. Il était donc naturel de matérialiser cette envie d'agir pour l'égalité en droit pour tous : l'accès à la santé, la non-discrimination et la nécessité d'agir contre le réchauffement climatique. C'est ce que One propose."
En quoi consiste votre rôle
d'ambassadeur de l'ONG ?
"L'association fonctionne sur le plaidoyer. On rencontre des décideurs politiques, on mène des actions en ligne, on fait des actions filmées pour interpeller par exemple le président Emmanuel Macron."
Vous avez rencontré
Thani Mohamed-Soilihi,
le ministre de la Francophonie.
Quel était votre message ?
"L'enjeu est de revenir à l'état antérieur sur l'aide publique au développement de la France pour les pays les plus défavorisés. Elle a baissé de 37% en 2025, ce qui est énorme ! Derrière ces financements, ce sont des enfants qui vont à l'école, des familles qui ont accès à l'eau potable ou des vies sauvées grâce aux vaccins. On est très inquiets de ces coupes. Des vies humaines sont en jeu."
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