"C’est la plus grande fête de l’année au Luxembourg, à laquelle chacun des 500.000 habitants se doit de participer", s’enthousiasme Anthony Préel, un Caennais de 30 ans installé au Grand-Duché depuis deux ans. "Si on m’avait dit, lorsque j’étais étudiant à Caen en licence d’administration économique et sociale, que je viendrais un jour m’installer ici pour être avocat, je ne l’aurais pas cru."
Brassage culturel
Il s’est déjà expatrié à Madrid en 2006, Lisbonne en 2007 et Grenade en 2008 pour enseigner le français. Puis il s’est rendu à Nancy pour obtenir un Master de droit européen. Enfin, après avoir effectué un stage à Luxembourg, dans le cadre de la Commission européenne, il s’est engagé en faveur d’un cabinet local en tant que juriste.
"Pour obtenir mon diplôme d’avocat ici, j’apprends le luxembourgois, une sorte de patois allemand", à raison de trois cours par semaine. S’il apprécie le brassage culturel, la moitié des résidents étant d’origine étrangère, il regrette en revanche d’avoir à débourser chaque mois 1.200 € pour un 60 m2 dans le centre de la capitale. "Mais au Luxembourg, les salaires suivent."
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