A peine entamé, le chantier de l'EPR de Penly, près de Dieppe, prend déjà du retard. L'Elysée évoque désormais la date de 2038 pour la première mise en service des deux réacteurs nouvelle génération prévus sur l'actuelle centrale nucléaire, soit trois ans de plus que le calendrier initial. C'est donc une nouvelle feuille de route présentée à l'occasion du quatrième conseil de politique nucléaire qui s'est tenu, lundi 17 mars, à l'Elysée présentant la stratégie de l'Etat en matière énergétique. Cette relance du nucléaire et l'annonce de six réacteurs avaient été faites à Belfort par Emmanuel Macron. Déjà en février 2022 un audit gouvernemental annonçait les premières mises en service à horizon 2037.
• A lire aussi. Nucléaire : une partie de la digue de protection de la future centrale EPR2 ne serait pas conforme aux normes de sécurité
"Une facture en dessous de 100 milliards"
Alors que les travaux préparatoires ont déjà débuté à Penly, le fantôme de Flamanville refait forcément surface. L'EPR de la Manche a été mis en service le 21 décembre dernier après 17 ans de chantier dont douze années de retard et un surcoût estimé à environ 10 milliards d'euros. Pour les trois paires d'EPR, prévu donc à partir de 2038, l'épineuse question du financement va se poser de nouveau.
Au mois de mars, le ministre de l'Energie Marc Ferracci évoquait "une facture en dessous de 100 milliards" pour l'ensemble des projets. En 2022, le premier chiffrage, lui, était de l'ordre de près de 52 milliards. Le gouvernement attend désormais le devis complet d'EDF pour les trois paires de réacteurs qui devrait être livré d'ici "plusieurs mois", indiquait l'énergéticien fin février.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.