A travers des débrayages de 4 heures ou des arrêts de 24, 48 ou 72 heures, un mouvement de grève perturbe depuis janvier l'activité des ports français. La Fédération nationale des Ports et Docks CGT demande une meilleure reconnaissance de la pénibilité des ouvriers dockers et travailleurs portuaires, qui peine à se concrétiser après les changements de gouvernements successifs. Une nouvelle action port mort était prévue, mardi 18 mars, notamment sur les ports du Havre et de Rouen.
"Des négociations constructives"
Cependant, le syndicat annonce, dans un communiqué publié vendredi 14 mars, suspendre "l'ensemble des modalités d'action" à compter du lundi 17 mars. Une décision prise "afin d'apaiser les tensions" et pour "permettre une poursuite des négociations constructives" engagées ce vendredi, à l'occasion d'une réunion réunissant des représentants de Matignon, des ministères des Transports, du Travail, ainsi que de l'Union nationale des industries de la manutention et de l'Union des ports de France.
"Cette réunion a permis de retracer l'historique du dossier et de pouvoir échanger sur la porte de sortie du conflit", affirme la CGT Ports et Docks, qui "prend acte de la volonté du gouvernement de poursuivre les négociations", qu'il espère "concluantes dans les plus brefs délais".
Le syndicat organisera une assemblée générale mardi 25 mars, pour faire le point sur ces négociations, tout en alertant sur de possibles nouvelles actions en avril, si elles n'aboutissent pas.
Plusieurs organisations patronales s'étaient fait entendre, ces dernières semaines, pour appeler gouvernement et dockers à la négociation, les arrêts de travail impactant fortement les activités des ports.
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