Connaissons-nous vraiment Rouen ? Cette semaine, j'ai décidé d'en apprendre davantage sur la ville dans laquelle je vis en participant à une balade commentée entre la rue Saint-Nicolas et la rue Saint-Amand. Animée par Franck Adam, animateur culturel indépendant, l'idée de cette promenade au tarif abordable de 10 euros est de retracer l'histoire de ces deux rues.
Entre anecdotes, histoire et architecture
Le lieu de rendez-vous est fixé rue Saint-Nicolas, à l'angle de la rue de la République, un quartier que je connais très bien car notre agence Tendance Ouest est située quelques mètres plus loin. Je retrouve Franck Adam et une bonne vingtaine de participants. Les retardataires arrivés, la visite, pour laquelle il faut compter plus de 2 heures, commence.
"L'histoire de la rue Saint-Nicolas qui nous emmène jusqu'à la rue des Carmes commence ici, dans ce passage des Anciens Moulins", raconte Franck Adam. Je découvre son existence, je n'avais jamais prêté attention à cet endroit. "A quelques pas de nous se trouvait la plus grande abbaye de femmes de Normandie." Je constate, là encore, que je connais peu ma propre ville. Le guide nous explique ensuite que dans la rue Saint-Nicolas, se trouvait une église qui portait ce nom, "d'où le nom de la rue". Je découvre toute l'histoire de ce quartier dans lequel je passe quasiment tous les jours pour le travail. Le guide poursuit ses anecdotes en nous racontant que Napoléon Ier est venu à Rouen en 1810. Habitué à de grandes avenues, il a exigé que soit créée une rue entre l'Hôtel de ville et la Seine, c'est comme ça que sont nés la rue de la République et le pont Corneille. Cette anecdote ne m'était pas entièrement inconnue, un professeur d'histoire avait déjà dû me la raconter…
Nous poursuivons la balade de l'autre côté de la rue Saint-Nicolas en traversant la rue de la République. Nous voilà devant la rue des Chanoines, une petite ruelle étroite devant laquelle je passe régulièrement sans y prêter attention, je l'avoue. "Les chanoines travaillaient à la cathédrale mais n'y vivaient pas", assure Franck Adam. Si la rue porte ce nom c'est parce qu'ils étaient nombreux à vivre dans le quartier et passaient par ici pour se rendre à Notre-Dame de Rouen. Je suis émerveillée par l'animateur qui connaît l'histoire sur le bout des doigts et nous révèle des anecdotes dont on ne pourrait pas soupçonner l'existence.
Après cette balade, je comprends finalement que l'on ne connaît pas si bien notre propre ville, et qu'une piqûre de rappel ne fait pas de mal.
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