"Touche pas à mes vacances." C'était le mot d'ordre, jeudi 6 mars, dans les établissements du Centre hospitalier intercommunal d'Alençon-Mamers (Chicam). Près de 300 personnes se sont rassemblées devant l'hôpital d'Alençon à 15h à l'appel des syndicats CGT et FO.
Le mot d'ordre de cette grève : "Touche pas à mes vacances."
"On revendique le maintien de la règle de partir au tiers des soignants pour les vacances d'été, la direction voulait descendre à 1/5", explique Laetitia Laloue, secrétaire générale FO du Chicam. "Ça fait qu'on n'aurait pas de mensualité d'été pour remplacer les soignants dans les services et ça étalerait plus leurs congés", poursuit-elle. Cette décision, annoncée en réunion plénière le 27 février, a finalement été annulée dans la soirée du mercredi 5 mars pour l'année 2025.
Parmi les messages affichés sur les banderoles : "Stop à la casse du service public."
"Des suppressions de postes déguisées"
La CGT dénonçait également des "suppressions de postes déguisées" à travers notamment le non-renouvellement des contrats et le non-remplacement des départs à la retraite. "La nouvelle direction essaie de passer en force et outre nos acquis sociaux", souligne Myriam Gherab, secrétaire générale CGT du Chicam, dénonçant "une manière de faire brutale et violente à l'encontre des agents de terrain".
Les grévistes ont déambulé à l'intérieur du site hospitalier jusqu'à protester sous les fenêtres des bureaux de la direction.
Les grévistes étaient 120 à l'Ehpad des Pastels à Alençon et une centaine à l'hôpital de Mamers. Contactée, la direction du Chicam n'a pas voulu réagir.
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