Quatre classes, quatre parcours, quatre départs depuis Le Havre, dimanche 26 octobre, et bien sûr quatre duos vainqueurs à l'arrivée, à Fort-de-France, en Martinique. Les fondamentaux de la Transat Café L'Or (ex-Transat Jacques Vabre) ne changent pas, pour cette 17e édition, dont les parcours ont été présentés ce jeudi 13 février à Paris.
Des parcours plus sportifs
"Nous avons cependant organisé des parcours un peu plus tendus, que les bateaux devraient boucler en moyenne en 11 ou 12 jours, contre 14 en 2023", précise Gildas Gautier, directeur général de la course. Une décision prise après l'édition dernière dont les départs avaient été bouleversés par la tempête Ciaran, qui avait contraint certains skippers à partir ou faire une étape à Lorient. "Ils sont partis en trajectoire directe et on s'est rendu compte que cela offrait plus de jeu, des options plus marquées, entre les routes nord, les routes alizéennes, etc. C'est un choix sportif." Le parcours côtier vers Etretat après les départs des quatre classes (donnés toutes les 15 minutes) sera maintenu, si la météo le permet.
Gildas Gautier, directeur général de la Transat Café L'Or
La vraie nouveauté de cette 17e Transat réside ailleurs : après la course, le retour à la voile des bateaux est désormais obligatoire. Le retour en cargo est donc interdit, pour des raisons environnementales. "C'était trop tôt pour l'imposer en 2023 mais, désormais, l'ensemble des classes sont mûres, les projets sont mûrs", estime Gildas Gautier, bien sûr ce n'est pas forcément le duo de skippers qui doit ramener le bateau, cela peut être l'équipe technique."
Le retour en cargo interdit
C'est la première fois qu'une course de cette envergure impose une telle règle. "La Transat a été la première course à travailler avec l'Ademe, dès 2007, pour être un événement éco-conçu, éco-géré et intégralement compensé. Depuis, nous cherchons à améliorer notre plan de réduction d'impact", souligne le directeur général, qui estime que moins de 10% de la flotte avait été rapatrié par cargo en 2023, "surtout des bateaux loués pour lesquels le propriétaire imposait une clause prévoyant un retour rapide" et moins risqué qu'à la voile.
Gildas Gautier, directeur général de la Transat Café L'Or
Autre nouveauté : un partenariat avec l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer), "pour pouvoir travailler les zones à éviter, potentiellement à risque pour la biodiversité". Concrètement, les marins pourront s'engager, sur la base du volontariat, à aider l'Ifremer à étudier les océans, les courants, l'évolution du climat, en embarquant des instruments de mesure ou des bouées d'analyse, par exemple.
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