Pascal Simon est l'armateur du Yaka et du Cocody au port de Caen-Ouistreham.
Pascal Simon est l'armateur du Yaka et du Cocody à Ouistreham. Il est impliqué dans le conflit entre l'Ukraine et la Russie.
Vous entretenez un lien
particulier avec l'Ukraine ?
"C'est une grande histoire ! Ma copine est ukrainienne. Je suis entré en contact avec Tatiana Dehaye de l'association Enfants de l'Ukraine (basée à Mathieu). Ils cherchaient un transporteur pour faire des convois. Puisque pendant la saison d'été nous avons plus de temps et des véhicules qui ne roulent pas, nous nous sommes retrouvés à faire des voyages pour l'association."
Quelle est la situation sur place ?
"J'étais à Kharkiv il y a peu, on entend pas mal d'explosions. Du côté de Kherson, ce n'est pas terrible… On sent que les Ukrainiens sont fatigués, ils sentent qu'ils n'ont pas été assez aidés. On dit qu'ils se cachent, qu'ils ne se battent pas, mais c'est faux. Comme ils disent : 'On ne va pas aller se battre à 10 avec un fusil.' Ils ont besoin de matériel, d'armes… Il y a une lassitude, mais on sent que si les Russes effectuent une percée, ils sont tous prêts à aller au combat."
Vous aidez les Ukrainiens
avec des filets de pêche ?
"Au début ils n'en voulaient pas. Ils cherchaient des petits filets pour camoufler les blindés. Les nôtres sont épais, lourds. Aujourd'hui, avec cette guerre de drones, ils nous ont rappelés. Ils sont demandeurs de tout pour protéger les tranchées. Ça leur permet de les couvrir et se protéger des drones kamikazes. Ils ont donc besoin de quelque chose de costaud. J'ai lancé un appel sur les réseaux. Tous les filets de pêche exploitables, même des chutes, les Ukrainiens récupèrent ce qu'ils peuvent. Un convoi partira prochainement."
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