La Cour d’Appel de Caen en compte plus d’une centaine, dont certains sont médecins, comptables ou antiquaires... Plus des trois quarts d’entre eux sont traducteurs-interprètes. Marion Winter-Baucher, d’origine allemande, exerce cette activité, “pleine d’aléas”, depuis seize ans. “Ce n’est pas une profession. Nous n’en tirons pas de revenus réguliers”, précise-t-elle. D’un banal délit routier à une scène de crime, d’écoutes téléphoniques à un viol, Marion Winter-Baucher peut être appelée par la justice ou les forces de l’ordre dès lors qu’une victime se déclare ou qu’un délinquant présumé est interpellé. “Nous n’avons pas d’information sur l’affaire. Nous devons rester en retrait, être neutre. Nous n’avons pas un devoir d’assistance”.
Payés 42€ brut de l’heure la première heure, puis 30€ par heure suivante, les experts traducteurs-interprètes sont nommés pour trois ans, à titre probatoire. Et se doivent d’être disponibles à tout moment. “La dernière fois, c’était un dimanche après-midi. Je venais d’avaler la dernière bouchée de mon dessert quand le téléphone a sonné”.
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