Après une année 2024 chargée pour la centrale nucléaire de Flamanville, 2025 promet déjà un lourd programme. Vendredi 31 janvier, David Le Hir et Grégory Heinfling, les directeurs des réacteurs, ont présenté les perspectives des sites pour la nouvelle année.
• A lire aussi. EPR de Flamanville. Coûteux, rentabilité médiocre, défectueux : que dit la Cour des comptes ?
Les réacteurs 1 et 2 arrêtés pendant sept mois
En 2025, les réacteurs 1 et 2 de la centrale de Flamanville totaliseront sept mois d'arrêt. "Ces pauses sont normales et prévues, précise David le Hir, le directeur des deux premiers réacteurs. Pendant ces périodes, il s'agit de vérifier le bon fonctionnement des installations. Pour le réacteur n°2, nous prévoyons aussi la recharge des combustibles et le remplacement des générateurs de vapeur", détaille-t-il encore. Les opérations mobiliseront 60 entreprises et environ 1 700 salariés. L'unité 1, arrêtée en décembre dernier, devrait reprendre son fonctionnement au mois d'avril. Pour le second site, l'arrêt est prévu du 13 septembre au printemps 2026.
L'EPR : objectif pleine puissance pour l'été
Après les premiers pas de l'EPR en 2024, le démarrage progressif du réacteur continue en 2025. "L'Agence de sûreté nucléaire (ASN) nous a autorisés à dépasser le pallier des 25% de la puissance à la fin du mois de janvier. Si tout se passe bien nous devrions atteindre la puissance maximale cet été", explique Grégory Heinfling, le directeur de l'EPR. Pendant cette phase de lancement, plusieurs essais sont au programme. "Plus ou moins de puissance, raccordement ou non au réseau : les tests engendreront forcément des variations au niveau de la production", précise le directeur.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.