"Nous avons estimé qu’il était nécessaire de le faire pour un maximum de transparence", a expliqué Yvon Robert, le maire. Pour le grand public, celui-ci prend la forme d’un guide de 36 pages, en supplément du journal municipal Rouen Magazine, énumérant les projets réalisés ou en cours.
Au rayon des promesses tenues, on citera l’aménagement des quais bas rive gauche (qui débuteront en mars 2013), la métamorphose à venir de la place des Emmurées, l’amélioration du plateau piétonnier en centre-ville, le lancement du quartier Luciline, le passage des cantines municipales en régie directe, la hausse du nombre de logements neufs ou encore l’arrêt des pesticides dans le traitement des espaces verts.
"Tout n’a pas été fait compte tenu de la situation financière. Il nous a fallu régler la question des emprunts toxiques", se justifient les élus socialistes. Certains grands projets, annoncés en 2008, ont dû être oubliés ou reportés, comme l’aménagement de l’île Lacroix, ou le projet de reprise du Cloître des Pénitents, finalement vendu par la Région à un promoteur.
Projets abandonnés
Fait notable : les écologistes, en froid depuis 2011 avec les socialistes, ont participé à la rédaction du bilan. "De manière sérieuse et apaisée", a estimé Jean-Michel Bérégovoy, conseil municipal Europe Ecologie-Les Verts.
De son côté, l’opposition de droite en a profité pour pointer du doigt "un bilan social en demi-teinte", comme l’affirme le groupe Centre Démocrates et Indépendants : SDF, vieillesse, accessibilité, selon eux le compte n’y est pas. L’UMP, elle, rappelle l’abandon de projets phares, comme l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse ou la création d’un jardin à la place de l’Espace Monet-Cathédrale.
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