Trois attaques sur des moutons dans la baie du Mont Saint-Michel sont susceptibles d'être l'œuvre de loups. Mardi 28 janvier, Stéphanie Maubé a fait le point sur les attaques de ces grands canidés dans le département. Maire de Lessay, l'élue fait partie de la cellule veille du loup pour l'association des maires de la Manche. Eleveuse, elle prend la parole pour clarifier la situation.
Mettre en place un climat de vigilance
Stéphanie Maubé explique que seul l'Office français de la biodiversité (OFB) peut confirmer une attaque de loup. En cas de découverte de mouton tué, il faut les appeler immédiatement. "La plupart des attaques émanent de chiens en divagation, c'est pourquoi il est crucial que les agents de l'OFB puissent recueillir les indices dans de bonnes conditions : position des victimes, mode opératoire, type de blessure (ne pas bouger les cadavres avant leur arrivée), relevés d'empreintes, de poils, d'excréments…" détaille l'édile. Si la prédation du loup est "non exclue", l'éleveur pourra être indemnisé. Cela permettra aussi d'être vigilant.
"Les éleveurs du secteur sont invités à effectuer une surveillance accrue et à rentrer leurs animaux en bâtiment, surtout s'ils sont éparpillés dans plusieurs parcelles", ajoute Stéphanie Maubé. Elle précise : "Les petits ruminants sont particulièrement vulnérables, mais également les jeunes animaux d'espèces plus grandes."
Des résultats à venir
Selon la maire de Lessay, il peut être contre-productif de répandre des rumeurs ou d'attribuer toutes les attaques aux loups, car cela peut générer "chaos et fausse pistes". Elle conclut en annonçant que les analyses de l'OFB ont été faites, mais que les résultats n'ont pas encore été communiqués. Elle rappelle enfin que le loup est une espèce protégée.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.