"Nous avons besoin d'une grande fluidité de l'information entre nous", pose Lamri Adoui, président de l'université de Caen. Son établissement a signé mercredi 22 janvier une convention avec la préfecture du Calvados, le tribunal judiciaire, la direction interdépartementale de la police nationale et l'association d'aide aux victimes ACJM. Elle doit permettre une amélioration de la prise en charge des étudiants ou personnels victimes d'infractions pénales. "La convention permet une interconnexion, et d'avoir des interlocuteurs définis", selon Joël Garrigue, le procureur de la République de Caen.
"Une ville dans la ville"
Depuis quelques années, l'université s'est dotée d'une cellule d'écoute pour accompagner les victimes de violences sexuelles ou sexistes. "Cela permet de libérer la parole", explique le président, qui compare l'université à "une ville dans la ville", avec ses 33 000 étudiants et 3 000 personnels. Cette nouvelle coopération a pour but d'améliorer la prise en charge des victimes de toutes discriminations, qui peuvent être raciales, homophobes ou antisémites.
Lamri Adoui
Mieux identifier les interlocuteurs
L'association ACJM (Aide aux victimes, citoyenneté, justice et médiation), basée à Coutances dans la Manche, mais qui a des antennes dans le Calvados et l'Orne, est associée à cette convention. "Nous sommes là pour accompagner les victimes, soutenir leurs démarches, aider à constituer le dossier, faciliter le lien avec la justice, répondre aux questions…", explique Camille Launay, chef de service dans le Calvados et référente du dispositif lié à l'université.
"Cette convention va permettre de mieux nous identifier auprès des étudiants, créer une lisibilité. On envisage des projets, comme la mise en place d'une permanence."
Camille Launay
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