Le 13 janvier 2024, la gendarmerie reçoit un appel d'une jeune femme expliquant être violentée par son compagnon. Effrayée par son concubin, elle reçoit sans cesse des insultes et menaces : "Un jour je vais te tuer", "je comprends que les hommes puissent tuer leur femme" ou "je vais cramer la baraque avec la fille et toi dedans si tu pars". La victime explique qu'il boit beaucoup, et que les insultes sont proférées alors qu'il est ivre, et devant leur petite fille. Il lui arrive de fouiller dans son téléphone, persuadé qu'elle le trompe, ou de jeter des objets contre les murs.
"Tu n'es bonne qu'à faire le ménage"
La nuit du 12 au 13 janvier, lors d'une sortie chez des amis, ivre, le prévenu l'insulte une fois de plus, en public : "Tu n'es bonne qu'à faire le ménage", "cassos", "bonne à rien". La victime quitte la soirée avec sa fille pour se rendre chez sa mère. C'est de là qu'elle appelle la gendarmerie. Son compagnon, déjà condamné 13 fois pour des délits sous alcool, tente de la faire revenir en lui faisant croire qu'il a eu un accident et qu'elle doit le rejoindre au plus vite. Puis il finit par la menacer en disant qu'il va la retrouver.
Devant les enquêteurs, le prévenu admet qu'il ne se maîtrise plus lorsqu'il boit, et reconnaît les insultes et menaces de mort. Actuellement en prison pour des faits similaires, il soigne son alcoolisme. Mardi 21 janvier, le tribunal a condamné Christophe Terry à six mois de prison ferme. Il a interdiction de contacter ou de se rendre au domicile de la plaignante durant trois ans.
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