Le 29 septembre à 22h à Caen, une femme appelle le commissariat. Elle dit que son compagnon de 59 ans, alcoolisé, s'est montré agressif envers elle en l'empoignant par les bras. Les policiers se rendent au domicile du couple. L'homme est effectivement sous l'emprise de l'alcool. On constatera 3,30g dans son sang. La victime explique qu'elle est handicapée et qu'elle a pris peur lorsqu'il l'a saisie par le bras en poussant des cris aigus. Le médecin ne constate pas de trace, mais prescrit un jour d'ITT (Interruption temporaire de travail) car c'est une personne vulnérable.
Sa compagne veut malgré tout
reprendre la vie commune
L'homme est placé sous contrôle judiciaire en date du 1er octobre. Il aura interdiction de tout contact avec la victime. A la barre, jeudi 16 janvier, le prévenu reconnaît qu'il avait bu ce soir-là, mais que c'est exceptionnel. Il admet que son comportement est inadapté et inadmissible. Le quinquagénaire a un rendez-vous pour son problème d'alcool le 31 janvier prochain et confie qu'il souhaite reprendre la vie commune avec sa compagne. La victime avoue qu'elle l'aime toujours et qu'elle souhaite aussi le voir revenir à la maison. Elle ne se porte pas partie civile.
Six mois de prison avec sursis
Pour le procureur, ce dossier est particulier. Le cinquantenaire a fait preuve de violence envers sa conjointe qui est une personne fragile. Cela peut être inquiétant, mais le procureur prend note de leur désir commun de vivre à nouveau ensemble. Il souligne cependant que le prévenu n'aura plus droit à l'erreur et demande six mois de prison avec sursis probatoire et de soins. Après délibéré, le prévenu est effectivement condamné à six mois de prison avec sursis probatoire pendant deux ans et obligations de soins concernant son alcoolémie.
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