Un accident mortel mardi 14 janvier. Vers 8h45, selon le procureur de la République de Rouen Sébastien Gallois, "un véhicule de type utilitaire percutait par l'arrière un cycliste sur la rue de la République, puis plus loin deux autres sur la voie du Teor rue Alsace Lorraine à Rouen". La première victime a été légèrement blessée, la seconde plus gravement mais sans pronostic vital engagé. Quant à la troisième, "violemment percutée, était conduite en réanimation avec un pronostic vital engagé ; elle décédait en milieu de journée", poursuit-il. Précisions.
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Plusieurs infractions
Toujours selon le procureur de Rouen, "les policiers municipaux ont pris en poursuite le véhicule". Les gendarmes, qui établissaient un contact par téléphone avec la conductrice, ont pris le relais. Durant cette poursuite, la mise en cause, une femme de 47 ans, avait commis plusieurs autres infractions. "Elle a été interpellée à Buchy par la gendarmerie, et placée en garde à vue. Quatre armes de catégorie C ou D étaient découvertes dans son véhicule", a poursuivi le parquet.
La police judiciaire saisie de l'enquête
Pour cette affaire, une enquête a été ouverte par la police judiciaire de Rouen pour meurtre, tentative de meurtre, refus d'obtempérer aggravé, transport irrégulier d'armes. De nombreux témoins étaient à entendre et les bandes de vidéoprotection étaient en cours d'exploitation.
La conductrice de la camionnette inconnue de la justice
D'après le parquet de Rouen, les premières investigations révélaient que "l'employeur de la gardée à vue a constaté son départ avec le véhicule peu avant les faits, et a donné l'alerte. Au moins trois autres personnes – un cycliste, un piéton, et un conducteur – ainsi que des policiers municipaux avaient été mis en danger durant le parcours du véhicule de la gardée à vue". Par ailleurs, "des intentions suicidaires avaient été exprimées par la gardée à vue. Aucun propos à connotation idéologique ou religieuse n'avait été exprimé", a indiqué le parquet.
"La gardée à vue était inconnue de la justice et de tout autre service. Elle tenait des propos incohérents après son interpellation mais elle n'était pas sous l'empire d'un état d'ivresse. La présence ou non de drogues était à analyser, et une expertise psychiatrique était prévue à bref délai", a conclu Sébastien Gallois.
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