Lorsqu'il fonde le Fight Club d'Hérouville-Saint-Clair en 2019, ce passionné de sport et ancien champion de boxe au casier judiciaire chargé y voit une opportunité de repartir à zéro. Mais son passé finit par le rattraper.
Mardi 7 janvier, il se retrouve une nouvelle fois devant le tribunal, cette fois pour avoir continué à exercer comme entraîneur sportif pendant un an, entre septembre 2021 et juillet 2022 malgré une interdiction préfectorale.
Son casier judiciaire fait état de multiples condamnations sans beaucoup de pauses depuis 1994 : détention de stupéfiants, vols, recels, violences, mais aussi une affaire plus ancienne, dans laquelle il avait loué des appartements à des prostituées. Cette dernière infraction lui vaut une interdiction formelle d'exercer le métier d'éducateur sportif, que ce soit professionnellement ou bénévolement.
Une interdiction contestée
En 2021, l'ancien président conteste cette interdiction devant la justice, dénonçant un "acharnement" contre lui. Selon son avocate, cette incapacité professionnelle est automatique et ne comporte aucune limite dans le temps, ce qui rend la situation "particulièrement singulière".
De son côté, l'ancien président du Fight Club affirme malgré des preuves, qu'il n'a pas exercé son métier après l'interdiction. Il explique s'être rendu au club uniquement pour accompagner sa famille.
Une condamnation confirmée
Malgré ses explications, la justice a estimé que le prévenu continuait à intervenir auprès des jeunes dans le cadre de ses fonctions au Fight Club. Reconnu coupable, il a été condamné à une amende de 3 000 euros.
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