Dans l'Eure, les services de l'Etat ont confirmé, mardi 7 janvier, la découverte "d'un second cas d'influenza aviaire hautement pathogène détecté dans l'Eure dans l'exploitation commerciale dont les volailles ont été abattues à l'occasion du dépeuplement préventif le 31 décembre à Epaignes".
D'après la préfecture, les enquêtes lancées à la suite de "l'identification des foyers à La Poterie-Mathieu, (Eure) et à Equemauville (Calvados) avaient révélé des liens significatifs entre ces deux premiers foyers et cette exploitation commerciale de volailles située à Epaignes". Pour éviter la propagation du virus, les services de l'Etat ont ordonné une opération de dépeuplement préventif des volailles de cet élevage le 31 décembre qui a été suivie "d'une première opération de nettoyage et de désinfection. Des prélèvements complémentaires ont été réalisés à cette occasion".
Un arrêté pour élargir les zones de surveillance et de protection
Ce sont donc ces prélèvements qui ont confirmé la présence du virus sur l'exploitation. En conséquence, la préfecture a pris un arrêté pour étendre la zone réglementée autour de la commune d'Epaignes. Toutes les autres communes dans un rayon de 3km sont placées en zone de protection, soit 5 communes. Les autres communes se situant dans un rayon de 3 à 10km, sont placées en zone de surveillance, cela concerne six territoires dans l'Eure et cinq dans le Calvados.
"Dans ces périmètres… les mouvements de volailles et d'autres oiseaux captifs sont interdits, sauf dérogations accordées par la direction départementale de la protection des populations (DDPP)", précise la préfecture.
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