"On sait qu'on est menacés, je suis combative, la communauté l'est également. On va continuer d'aller prier, on ne lâchera rien", lance Natacha Ben Haïm, la présidente de la communauté juive de Rouen.
Lundi 6 janvier, elle a déposé plainte contre X à la police de Rouen pour des tags antisémites découverts sur et aux abords de la synagogue de Rouen. "Le premier remonte sans doute à l'allumage public pour Hanouka, le 29 décembre, estime Natacha Ben Haïm. Une personne a dû se glisser là et a fait une croix gammée noire sur la synagogue." Le tag a été repéré après la cérémonie.
Des plaintes systématiques
D'autres, plus récents, ont été découverts dans la matinée du lundi 6 janvier, donc probablement réalisés dans le week-end précédent : des tags roses au niveau de l'interphone de la synagogue et sur le bâtiment d'en face avec des insultes. "On est effarés, c'est lamentable, vraiment lamentable, on ne laissera pas passer", ajoute la présidente qui dépose systématiquement plainte pour ce type de faits, qu'elle tient à rendre publics. Les images de vidéosurveillance de la ville doivent être exploitées pour tenter d'identifier les auteurs des dégradations.
"Je condamne avec la plus grande fermeté ces tags antisémites qui n'ont leur place ni à Rouen, ni nulle part dans notre République", a réagi sur les réseaux le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol.
Depuis l'incendie volontaire de la synagogue le 17 mai 2024, la communauté se retrouve dans un endroit tenu secret du centre-ville pour ses cérémonies.
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