"Je voudrais dire tout mon soutien aux salariés qui ne se sont pas contentés d’attendre les décisions mais qui ont participé à la mise en oeuvre d’une solution de reprise. Ils se sentent trahis et on peut les comprendre. Le tribunal de commerce laisse un petit espoir en reculant au 5 novembre la date définitive de dépôt des nouvelles offres. Aussi ténue que soit cette perspective, nous devons rester mobilisés jusqu’au dernier moment. C’est de l’avenir de centaines de familles dont il s’agit et de celui du raffinage en France" souligne Didier Marie, président du Conseil général de Seine-Maritime. Ce dernier assure d'ailleurs qu'il enverra un courrier au Premier ministre pour demander le soutien du gouvernement.
Les élus du groupe d'opposition Alternance 76 ont eux aussi réagi à l'annonce de cette liquidation. Ces derniers "affirment leur soutien aux salariés" et se disent prêts à "soutenir à toute initiative qui sera prise rapidement par le Conseil Général auprès du Gouvernement en vue de la pérennisation de l’activité du site Pétroplus."
De son côté, Guillaume Bachelay, député de la 4e circonscription de Seine-Maritime et futur numéro 2 du PS, tout en mesurant l'immense choc de cette décision, tient à rester positif et optimiste : "De toutes mes forces, je le redis : il y a un avenir industriel sur le site de Petit-Couronne. Le Tribunal de commerce a fixé au 5 novembre la date ultime pour le dépôt de nouvelles offres de reprise. Malgré des délais tendus, tout doit être fait pour changer cette éventualité en réalité". Lui aussi en appelle aux pouvoirs publics.
Yvon Robert, maire de Rouen soutient lui aussi "les salariés de l'entreprise et leurs famillles", d'autant que c'est "une décision difficile pour l'agglomération", poursuit-il. Mais tout comme Guillaume Bachelay, il tient à entretenir la lueur d'espoir : "Le Tribunal de Commerce de Rouen recule toutefois au 5 novembre la date définitive de dépôt de nouvelles offres : une dernière chance existe encore. D'ici là, nous devons rester mobilisés."
Catherine Morin-Desailly, sénatrice de Seine-Maritime, y va elle aussi de son message de soutien aux salariés de Petroplus. Elle interpelle directement Arnaud Montebourg pour que ce dernier "trouve une solution temporaire, à l’instar de ce qu’avait fait l’ancien ministre de l’Industrie et de l’énergie, Eric Besson, le 30 janvier dernier, permettant ainsi de gagner du temps pour trouver une issue pérenne pour l’entreprise."
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