Vingt-deux pistes, un bar, huit billards et un espace pour les jeux d'arcade. Le Bowling du Calvados, à Mondeville, est le plus grand du département, partageant son activité avec un restaurant jouxtant la salle. Pour se rendre compte de ce que cela signifie en termes de gestion, il faut faire un peu d'arithmétique : le bowling contient vingt-deux pistes, chaque piste contient deux jeux de dix quilles. Cela donne un total de… quatre cent quarante quilles à gérer !
Fin de partie : le râteau pousse toutes les quilles, qui sont réceptionnées par un tapis roulant. Une grande roue les remonte et les dispose dans un distributeur. Chacune est remise à sa place sur la "table" et réinstallée.
Entre deux tirs d'un joueur, la machine soulève les quilles encore debout, balaie les autres et les repose ensuite. Pour le retour des boules, rien de plus simple : des rails les ramènent aux distributeurs.
"C'est adapté aux petits et aux grands, les pistes disposent de gouttières et de toboggans pour faciliter les lancers", conclut Delphine Rogey. Prêt pour un strike ? Retrouvez toutes les informations sur bowling-calvados.com.
Technologies dernier cri
"Ouvert depuis dix-huit ans, notre bowling était avant un karting", raconte Delphine Rogey, la responsable. Une reconversion passant par là, Le Bowling du Calvados est désormais une vaste salle composée de plusieurs espaces, le tout centré bien sûr autour des pistes. L'époque des employés ramasseurs de quilles est désormais révolue, place aux technologies dernier cri : "Nous avons un modèle de ramassage à la pointe de la technologie." En plus de la machinerie, il y a le côté technique, avec "des écrans au-dessus de chaque piste qui indiquent les scores, les tablettes tactiles permettant de saisir les informations des joueurs". Toutes les pistes sont reliées à un seul ordinateur, qui permet de piloter le bowling en un clin d'œil.
En passant par une porte dérobée, on découvre les entrailles de la structure. Un long couloir abrite d'immenses machines, une pour chaque piste. Elles sont reliées par le haut pour que les câbles soient invisibles.
Une petite anecdote de Delphine Rogey ? "Un jour, une boule a échappé des mains d'un client, et a terminé sa course dans le faux plafond… "
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