Jeudi 19 décembre, 16h. Dans environ 24 heures, les élèves du lycée Alain d'Alençon seront en vacances scolaires, pour ceux qui n'ont pas de cours le samedi matin. Avant de profiter des fêtes de fin d'année, une quinzaine d'entre eux assistent à l'intervention de l'association De l'Orne aux grandes écoles qui aide les lycéens ornais à intégrer les plus prestigieux établissements. Les élèves sont pour la majorité en classe de première et s'informent sur les possibles formations post-baccalauréat, avec une idée commune en tête : viser une grande école.
"Ça m'intéresse d'aller dans une école d'ingénieurs", débute Charles Vautrin, élève de première générale. "Je voulais savoir quel parcours ont fait les autres pour pouvoir créer le mien", explique le lycéen qui se destine à une classe préparatoire pour devenir ingénieur en informatique. Sam Ragot, lui, a déjà tracé sa carrière professionnelle. "J'aimerais faire un métier en rapport avec l'astronomie. Je veux faire mes études et travailler d'abord en France, et partir ensuite aux Etats-Unis", dit d'un ton assuré le jeune homme de première. Et pour les études, ce sera pour lui aussi "certainement une prépa". A l'inverse, Lucas Chaignot n'a pas encore d'objectif professionnel clair, mais souhaite intégrer l'un des Instituts d'études politiques (IEP) Sciences Po. "Je suis content d'avoir participé à l'intervention. Ça m'a beaucoup aidé parce qu'ils ont pas mal parlé de Sciences Po et de tous les débouchés", souligne le jeune dans la même classe que ses deux camarades précédents. "L'avantage de Science Po, c'est que ça me laisse pas mal de voies ouvertes", ajoute-t-il.
De lycéen à intervenant
Face aux lycéens d'Alain, trois intervenants se sont exprimés à tour de rôle pendant deux heures. Parmi eux, une étudiante de l'école normale supérieure de Paris et une autre de l'IEP de Lille. Pierre Beaufils, lui, a fait sa rentrée de septembre 2024 en école d'ingénieurs à Paris. Trois ans après avoir quitté le lycée, l'Alençonnais est revenu dans son ancien établissement. "Je suis très content d'avoir pu faire partie de cette intervention", a-t-il souri à l'issue de ce colloque. Il y avait lui-même assisté lorsqu'il était en terminale. "Aucun membre de ma famille n'a fait un master, donc je ne savais pas par mes proches comment le système fonctionnait. Le fait d'avoir accès à cette intervention ouvre des portes", assure-t-il. "Ce que je dis aux élèves, surtout quand ils partent d'un lycée qui a un niveau inférieur aux lycées de Paris, c'est de tenter l'aventure de la classe préparatoire parce qu'on a deux années pour rattraper le retard, ce qui est vraiment un grand avantage", confie le jeune homme de 21 ans.
L'association De l'Orne aux grandes écoles aide les lycéens ornais à intégrer les plus prestigieux établissements.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.