La Région Normandie s'apprête à voter son budget 2025 lundi 16 décembre. Un budget forcément à la baisse, conséquence des politiques nationales, et des efforts demandés pour réduire le déficit de l'Etat. "Nous allons préserver l'essentiel, en effectuant des coups de rabot", glisse le président Hervé Morin.
La Région se voit donc dans la nécessité de réduire ses investissements, passant d'environ 1 milliard d'euros, à 700 millions. Des secteurs sont perdants, comme le ferroviaire. "On va faire le juste nécessaire, pour que nos trains circulent à la vitesse prévue", tempère Hervé Morin, qui rappelle que le réseau est propriété de l'Etat, qui "devrait assurer la charge". Il évoque également un droit de péage en hausse chaque année, appliqué par SNCF Réseau.
Quelles conséquences pour l'usager ?
"Ça ne change rien, assure le président. Mais des travaux de modernisation du réseau ferroviaire étaient prévus. L'Etat devra être face à ses responsabilités." Il évoque par exemple la ligne Paris - Granville, dont la régénération est un projet, pour un coût avoisinant le milliard d'euros. La Région devait prendre en charge la moitié de la somme.
Dans les lycées, l'investissement devrait être lui en baisse d'environ 10%, alors que le coût de la restauration pèse toujours plus sur les établissements scolaires. Enfin, les dépenses de fonctionnement de la Région diminuent elles aussi, d'environ 50 millions d'euros.
Deux domaines pas impactés
"Il y a deux sujets auxquels je ne veux pas qu'on touche", admet Hervé Morin. L'enseignement supérieur et la recherche, pour conserver l'attractivité de la Région, alors que de nouvelles formations liées au nucléaire vont voir le jour, mais aussi le domaine de la santé, qu'il juge "prioritaire".
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