La disparition de Morgane, originaire des Côtes-d'Armor, avait suscité une vive inquiétude après qu'elle n'a pas rejoint son collège à Pabu le 25 novembre dernier. Retrouvée ce matin à Coutances, dans un foyer de jeunes travailleurs, l'adolescente était hébergée par un homme de 21 ans, originaire de Rennes, actuellement placé en garde à vue pour enlèvement, séquestration ou arrestation de mineur.
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Les premières déclarations de Jean-Dominique Bourdin
Au cours de sa conférence, le maire a répondu à quelques questions, mais en a laissé beaucoup d'autres sans réponses. Voici sa première déclaration :
"D'abord, vous dire que je me réjouis de cette bonne nouvelle qu'est le fait d'avoir retrouvé Morgane, avec une pensée bien évidemment en ce moment pour ses parents, pour sa famille, pour ses amis pour lesquels c'est certainement un grand soulagement."
Il annonce ensuite fermer temporairement le FJT : "Nous allons fermer temporairement le foyer de jeunes travailleurs aux personnes extérieures, nous avons le souci de préserver le bon fonctionnement de notre établissement, protéger nos résidents et nos agents. Et nous allons mobiliser une cellule de soutien psychologique pour nos agents. Voilà les choses que nous mettons en place, à ce stade, par rapport aux choses qui se sont passées ici il y a quelques heures."
Mais sur l'enquête, il ne souhaite faire aucun commentaire. "C'est une enquête en cours, je laisse les commentaires au parquet."
La question d'une faille de sécurité est soulevée
À toutes les questions, il répond inlassablement : "Je n'ai pas de commentaires, pas de réponses à apporter sur cette enquête en cours."
Il précise toutefois, qu'il n'est pas au courant depuis longtemps : "Je l'ai appris ce matin par un coup de fil." Concernant l'impact de l'affaire, il ajoute : "C'est un stress pour les agents, comme pour les résidents. C'est un événement inhabituel qui peut apporter du stress. C'est une surprise, bien évidemment, c'est extrêmement inhabituel. Je crois que ce n'est jamais arrivé dans un FJT, ce genre de choses."
"Tout a été fait dans les règles"
Interrogé sur les protocoles, il insiste : "Tout a été fait dans les règles, suivant le protocole d'admission parfaitement défini, qui me semble être très pertinent. À cette heure où je vous parle, je ne pense pas que ces process aient besoin d'être revus." Quant à une éventuelle révision de la sécurité, il reste mesuré : "Pas forcément."
Quand on lui demande si l'accès à un FJT est habituellement facile, il admet : "En temps normal, on entre très facilement dans un FJT, oui." Cela signifie-t-il qu'il n'y a pas de contrôle ? "C'est un FJT. Regardez comment fonctionne un FJT au niveau national, vous aurez la réponse," conclut-il. "Même quand on est mineur ?", a demandé un journaliste. Jean-Dominique Bourdin n'a pas souhaité répondre à cette remarque.
Le FJT désormais fermé au public
Face à la curiosité que pourrait générer cette affaire, il déclare : "Ce genre d'événement peut attirer les curieux. J'ai pris la décision de filtrer les entrées pour éviter qu'on soit importunés par des gens qui n'ont rien à faire ici, uniquement animés par la curiosité."
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