Monseigneur Grégoire Cador, évêque de la Manche, a publié une lettre pastorale, dimanche 1er décembre. Après les constats de la baisse du nombre de prêtres et du vieillissement des fidèles catholiques, l'évêque a décidé "d'enclencher le processus de création de nouvelles paroisses". Les premières verront le jour en janvier 2025 et les dernières en janvier 2027.
Construire ces nouvelles paroisses
La géographie de ces nouvelles paroisses semble se fonder sur le travail entamé en 2022 par Mgr Le Boulc'h. La Manche avait été redécoupée en 15 "lieux manifestes eucharistiques" avec une messe tous les dimanches, et les autres églises et paroisses comme "les lieux évangéliques de proximité". "Avec les curés des actuels 'lieux manifestes' nous avons travaillé un document qui permettra à chaque 'lieu manifeste et paroisses associées' une relecture du chemin accompli pour aider à discerner le moment favorable pour enclencher la création de la nouvelle paroisse…" est-il écrit. Dans le Saint-Lois, la nouvelle paroisse va regrouper celles de Saint-Lô, Agneaux, Canisy, Marigny, Pont-Hébert et Saint-Clair-sur-l'Elle, au plus tard en 2027, a-t-il été annoncé dimanche 1er décembre 2024.
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Si les premières nouvelles paroisses sont déjà actées, mais non dévoilées, la construction des autres peut encore évoluer. "Il me semble, à l'écoute des communautés et de la réalité, qu'il nous faut tenir compte de la diversité et de la particularité de chacun. Autant je souhaite que nous travaillions ensemble, dans la communion et orientés vers un même objectif, autant je souhaite que chacun puisse au maximum marcher à son rythme", assure le prélat. A l'exemple de La Haye-Pesnel, passée de la zone de Villedieu à celle de Granville, le périmètre de ces nouvelles paroisses pourra évoluer. Il veut aussi que des laïcs participent à ce chantier.
Inventer la paroisse de demain
Mgr Cador estime qu'il faut "inventer la paroisse de demain", et non pas se contenter de fusionner des paroisses déjà existantes, comme en 2000. De 600 paroisses, il n'y en a eu plus que 60 dans la Manche, 58 aujourd'hui. Il souhaite éviter une centralisation autour des paroisses les plus importantes, au détriment des certaines églises. L'évêque entend "mutualiser" et non pas "centraliser". Il désire aussi repenser le fonctionnement des paroisses, afin qu'il colle aux nouvelles réalités, et ne pas faire selon "des schémas anciens".
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