Des travaux sont en cours à la fondation Bon Sauveur de la Manche, sur le site de Saint-Lô. Un nouveau bâtiment est en construction. Il s'agit d'un projet à 13 millions d'euros, en partie financé par l'Agence régionale de santé (ARS). Il va permettre une meilleure prise en charge des patients adolescents et adultes en psychiatrie.
Seules les fondations sont sorties de terre pour l'instant. A terme, trois services se partageront les lieux. "Vous allez trouver une unité d'accueil pour adultes, de six lits. C'est la porte d'entrée après les urgences. Les patients restent quelques jours. On diagnostique, on évalue et on oriente, soit vers une consultation, soit vers une hospitalisation", explique Aurélia Magids, la directrice du centre hospitalier.
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Une unité de soins sans consentement plus grande
Une autre partie du bâtiment sera pour l'unité de soins psychiatriques sans consentement [hospitalisation nécessaire lorsque les troubles mentaux du patient l'empêchent de donner son consentement, N.D.L.R.] avec 12 lits. "On vient articuler une zone sécurisée et non plus uniquement des chambres d'isolement. Elle permettra à des patients pour lesquels on a besoin de restreindre leur liberté, d'avoir une zone plus grande qu'une chambre, avec aussi un espace extérieur", poursuit la directrice. Ce changement est bienvenu pour le docteur Alexandre Kirchgesner, le chef du pôle adulte. "Ce sont des conditions beaucoup plus dignes et éthiques d'accueil pour nos patients, mais également des conditions de travail beaucoup plus agréables pour nos soignants", assure-t-il. La fondation espère aussi attirer des soignants avec ces nouvelles conditions de travail.
Huit lits pour les adolescents
Une unité est aussi en construction pour les adolescents, avec huit lits et deux places en hôpital de jour, contre cinq maximum avant ce bâtiment. L'ARS a annoncé financer ces trois lits supplémentaires, jeudi 28 novembre, pour un montant de 1,2 million d'euros. "Avec huit lits, on sera beaucoup plus réactifs et on pourra se permettre d'avoir des hospitalisations un petit peu plus longues", développe le docteur Thierry Martin. Aujourd'hui, la durée est de 15 jours maximum. Il y a aussi beaucoup de demandes d'hospitalisation d'adolescents dans le département. La fin des travaux est prévue pour 2026.
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