C'est une nouvelle aventure qui va commencer pour le Dieppois Romain Dumontier. Pilote semi-professionnel à moto, il va participer en 2025 à la célèbre course du rallye Dakar (anciennement Paris-Dakar), qui se déroulera du vendredi 3 janvier au vendredi 17 janvier 2025 en Arabie saoudite. C'est la quatrième fois qu'il participe à ce rallye-raid.
"Je sais à quoi m'attendre"
"Maintenant, je sais à quoi m'attendre, car l'année dernière, c'était difficile. On a eu de longues journées et beaucoup de kilomètres. Ils annoncent cette année quelque chose de semblable", témoigne Romain Dumontier. Pour l'heure, "je n'ai pas de crainte particulière, il faut rester bien concentré et se perdre le moins possible, car ils nous tendent des pièges de navigation", ajoute-t-il. Ce rallye-raid "se prépare toute l'année. Cela fait tellement longtemps que je fais de la moto que je ne fais pas de préparation spécifique".
Pour ce pilote aguerri, la navigation est ce qu'il y a de plus dur, "car on quitte la piste des yeux. Il faut savoir prendre l'information rapidement pour remettre les yeux sur la piste" et ainsi éviter un caillou "ou un piège quelconque du désert".
Un défi lancé en 2022
Romain Dumontier est un passionné de moto. Il en fait depuis 30 ans maintenant. "J'ai fait un peu le tour des disciplines tout terrain à moto par le passé et il me restait à cocher la case rallye et Dakar", raconte-t-il. Alors en 2022, "je me suis lancé ce défi pour voir si ça me plaisait", explique-t-il. "Je me suis pris au jeu et j'ai participé aux épreuves des championnats du monde des rallyes." Compétiteur dans l'âme, il a participé par la suite au Dakar 2023 "que j'ai remporté dans ma catégorie. J'ai été champion du monde en 2023 en Rally 2. J'ai remis en jeu ma couronne en 2024. J'ai terminé deuxième du championnat".
Romain Dumontier est un passionné de moto depuis 30 ans. - DPPI (Julien Delfosse)
Des conditions difficiles et d'autant plus à moto
Pour les Dakar, "en moto, on est seul pour piloter et naviguer alors qu'en voiture, ils sont deux", assure le pilote. "Le matin on se lève entre 3h et 4h du matin. On fait entre sept et neuf heures de moto par jour", poursuit-il. "C'est comme si tous les jours pendant 12 jours, on faisait un Paris-Marseille."
Une journée type au Dakar
"On se lève très tôt. Nous avons une liaison où l'on part du bivouac pour rejoindre le départ de l'étape chronométrée", raconte le spécialiste. Cette liaison est plus ou moins longue, "des fois on a 50km, 200 ou 500 pour rejoindre l'étape chronométrée". Pour cette étape chronométrée, il faut aller le plus vite possible entre le point A et le point B. "Pour se diriger, on a une espèce de livre où se trouvent des notes et des dessins pour nous aider à aller dans la bonne direction", dévoile-t-il. "Ce n'est pas toujours facile, car on peut se perdre."
Le pilote décollera le 26 décembre pour faire des essais du 27 au 31 décembre avec son équipe.
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