Du nouveau dans l'affaire de l'incendie des immeubles Verre et Acier de Rouen. Comme l'indique l'AFP vendredi 15 novembre : "Le tribunal pour enfants de Rouen rendra le 19 décembre sa décision sur trois adolescents accusés d'avoir déclenché l'incendie qui avait détruit deux immeubles désaffectés de la ville en 2023." En effet, jeudi 14 novembre se tenait le procès de ces trois mineurs.
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Une audience à huis clos
Jeudi 14 novembre, cette audience à huis clos "était consacrée uniquement à la question de la culpabilité des trois garçons, convoqués pour 'destructions volontaires par incendie'", a indiqué l'AFP. S'ils sont reconnus coupables, une nouvelle audience statuera ultérieurement sur leurs peines.
Un préjudice à plus de 10 millions d'euros
Pour rappel, dans la nuit du 30 septembre au 1er octobre 2023, un incendie avait ravagé deux immeubles désaffectés qui s'étaient effondrés. Aucune victime n'était à déplorer. Ces immeubles en verre et acier, qui dataient des années 1970 et étaient vides depuis 2018, contenaient de l'amiante. Un groupe scolaire de 350 élèves avait été fermé "par précaution" pendant près de deux mois. Selon Me Olivier Bodineau, l'avocat de Rouen Habitat, propriétaire des bâtiments, "le préjudice s'élève à plus de 10 millions d'euros".
Quatre mineurs interpellés en octobre 2023
A la mi-octobre 2023, quatre mineurs avaient été interpellés après le "signalement d'un chef d'établissement scolaire de l'agglomération rouennaise" dont l'une des élèves avait révélé détenir des vidéos des faits, avait indiqué le procureur de la République de Rouen à l'époque.
"Trois d'entre eux, qui contestaient initialement les faits, les ont ensuite reconnus, mettant hors de cause leur quatrième camarade", a indiqué le magistrat. Les trois mineurs mis en cause, âgés de 14 ans, avaient expliqué avoir "trouvé un bidon d'essence le jour des faits et avoir voulu fabriquer un cocktail molotov et provoquer un incendie", selon la même source. Ils avaient indiqué "avoir répandu le contenu du bidon d'essence" et "avoir alimenté le feu avec des objets trouvés sur place".
A l'issue de leur garde à vue, ils avaient été placés sous contrôle judiciaire avec placement en centre éducatif fermé.
Avec AFP
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